La prévoyance complémentaire vous protège contre les aléas de la vie en couvrant les frais médicaux ainsi que les risques liés, entre autres, au décès, à l’invalidité. La prévoyance complémentaire, est-elle obligatoire ? Pourquoi souscrire à une prévoyance complémentaire ? C’est le sujet de cet article.
Quels sont les avantages de la prévoyance complémentaire ?
La prévoyance complémentaire apporte divers avantages. Voyons cela de plus près !
Elle permet de :
- compléter les prestations insuffisantes du régime obligatoire ;
- se prémunir contre les conséquences de la perte d’autonomie.
Personne n’est à l’abri des aléas de la vie, la dépendance ou la perte d’autonomie partielle ou totale empêche de réaliser les tâches quotidiennes que l’on peut faire seul. Les aides pour les différents travaux du quotidien, comme les services d’aide à domicile, ou les travaux d’adaptation au logement, pour ne citer que ces derniers, sont nécessaires.
Tout cela occasionne des frais non négligeables, mais grâce à la prévoyance complémentaire, vous pouvez toucher un capital vous permettant de faire face à ces dépenses.
La prévoyance complémentaire vient compléter les prestations insuffisantes du régime obligatoire lors des risques lourds pouvant survenir à n’importe quel moment de la vie. La Sécurité Sociale prévoit des indemnités face à ces risques, malheureusement, elles sont insuffisantes.
Il est impossible de maintenir une qualité de vie équivalente, d’où la nécessité de souscrire à ce type de prévoyance qui couvrira totalement le manque à gagner de l’assuré, mettant ainsi votre foyer à l’abri de tout déficit financier. Il vous sera plus aisé d’avoir une aide psychologique à domicile ainsi que d’autres prestations qui vous aideront à remonter la pente en cas de coup dur inattendu.
Qu’est-ce que la prévoyance complémentaire ?
La prévoyance complémentaire est un ensemble de dispositifs tendant à compléter toutes les prestations proposées par les régimes de la Sécurité Sociale. Les risques couverts sont :
- le décès ;
- l’incapacité ;
- l’invalidité ;
- la maternité ;
- la dépendance ;
- l’atteinte à l’intégrité physique,
- les frais médicaux et les analyses.
En tant qu’employeur, vous devez cotiser pour les cadres et les assimilés sous un régime collectif couvrant prioritairement le risque de décès.
Les prestations offertes par la Sécurité Sociale concernant la prévoyance sont limitées, mais grâce à la prévoyance, vous pouvez bénéficier de garanties qui viennent compléter celles du régime de la Sécurité Sociale. Elle permet, par ailleurs, de se couvrir contre les aléas liés à la personne, tant à titre particulier que professionnel.
Il existe deux types de prévoyance complémentaire :
- la prévoyance lourde ;
- les frais médicaux.
La prévoyance lourde englobe le décès, l’incapacité et l’invalidité, dont les frais sont élevés, mais de faible fréquence. Les frais médicaux, eux, englobent ceux générés lors d’une hospitalisation, par les consultations et par les analyses. Les frais médicaux ont un faible coût, mais sont plus fréquents.
La prévoyance complémentaire collective non-obligatoire est assumée par l’employeur, bien que les contributions patronales et la retraite supplémentaire en soient exclues des cotisations sous conditions.
La prévoyance complémentaire est-elle obligatoire en entreprise ?
La réponse est à la négative, le contrat d’assurance prévoyance collective n’est pas toujours obligatoire, seulement les employés visés par un acte de droit y sont contraints.
Chaque entreprise est responsable de la vérification des textes dont elle dépend, comme la Convention Collective Nationale ou un éventuel accord de branche.
Cette dernière peut poser un niveau de garanties minimal, désigner différentes catégories de salariés et spécifier les modalités de la mise en place du régime de prévoyance.
Si un des actes de droit rend obligatoire la mise en place d’une prévoyance collective, l’entreprise devra y souscrire obligatoirement.
La prévoyance complémentaire collective n’est pas obligatoire, mais conseillée dans l’intérêt des employés. L’entreprise peut le faire par obligation, car la Convention collective l’y oblige, parce qu’elle emploie des cadres, comme elle peut le faire juste à titre volontaire. Ici, le secteur d’activité, le chiffre d’affaires et le nombre d’employés, importent peu.